Projet : Nouvel atrium pour le lycée de l’établissement La Salle Passy-Buzenval
Client : Passy-Buzenval
Missions : Concours
Architecte : LBA
Equipe: Architecte: LBA – BET structure: LBA – Bet Fluides: Inex – Economiste: VPEAS – Conseil sécurité incendie: Casso – Acousticien: AAB
Date : 2015-2016
Programme: Atrium 2500 m2
Passy-Buzenval est un lieu paisible, silencieux mais aussi un lieu en mouvement, tumultueux, qui peut s’animer en un fragment de seconde.
C’est un lieu intime, mais aussi un lieu de brassage. C’est un lieu partagé mais dans lequel chacun trouve sa place.
«Etre à Passy, être dans Passy», c’est appartenir à un ensemble. Et c’est dans cet ensemble qu’il nous incombe aujourd’hui de donner corps à un nouvel espace : l’atrium des lycées.
En créant un lieu de passage commun à tous les élèves et enseignants du collège et du lycée, en mettant l’usage et la vie scolaire au centre du projet, votre programme amène à envisager un vrai lieu, dont le sens dépasse son seul aspect fonctionnel, et lui donne un rôle symbolique, éducatif, de bien être et de modernité.
Pour réagir au programme, prendre en compte les nombreuses contraintes du site et apporter une réponse à la hauteur des enjeux posés, il nous a semblé nécessaire de confronter vos objectifs à leur résolution architecturale et spatiale et de développer un projet mettant en scène la nouvelle façon d’envisager ce lieu. Ce projet est la base du dialogue que nous aimerions engager avec vous, maître d’ouvrage.
La création de ce nouvel atrium pose comme principale problématique celle de son statut identitaire et fonctionnel et soulève les questions suivantes :
La question patrimoniale,
entre continuité et modernité
Quelle relation l’atrium fabrique-t-il avec son contexte ? Comment s’intègre t-il plus largement dans la logique de développement de Passy ? Comment travailler sur l’identité et l’histoire de ce lieu ? Quelle modernité apporter ici ?
La question de l’identité du lieu
Nouvel accueil de tous les lycées, le grand atrium doit offrir une lisibilité d’accès, mais aussi créer un lieu partagé pour les espaces communs. L’atrium est un lieu stratégique en terme d’image. Il doit qualifier une identité forte pour le lycée tout en étant à la fois un lieu d’accès, de traversée, de lien et d’usage.
La question du rapport entre l’architecture et la structure
Cette question est au coeur de votre projet, que ce soit pour la conception structurelle de son enveloppe extérieure dont nous pensons qu’elle a vocation a être largement ouverte sur le parc ; ou que ce soit pour la conception intérieure qui doit apporter des réponses structurelles multiples afin de répondre aux besoins de connexions et de liaisons plus directes et cohérentes entre les bâtiments.
La question fonctionnelle du bâtiment
Comment articuler les différentes contraintes de lien et de passage ? Comment gérer l’accueil, les différents espaces de vie (cafeteria, espace d’expositions, etc.) et les connexions ? En termes de flux, de circulation, comment connecter, relier, fluidifier, et permettre une meilleure cohérence des liaisons ?
La question de l’approche environnementale du bâtiment
Quelle exploitation des ressources propres au site, notamment des nombreuses sources ? quels choix structurels inhérents au bâtiment pour valoriser une meilleure gestion des énergies ? Quel mode de chauffage/climatisation favoriser ? Quelle impulsion donner, quelle stratégie énergétique initier en vue des phases de rénovation et de développement à venir des équipements de Passy ?
Organe musculaire creux, qui constitue l’élément moteur central de la circulation du sang.
Définition du mot «coeur» (source Petit Larousse 1967)
L’établissement La Salle Passy Buzenval est un organisme vivant, qui alterne moments de concentration, d’apprentissage et moments de décompression et de partage de la vie en commun. C’est un lieu où l’on apprend où l’on circule, un lieu où l’on partage et l’on communique.
Il nous a semblé que, tel un cœur, le futur atrium du lycée de Passy est un organe « en creux » qui vient s’inscrire dans le maillage du bâti et la topographie existante pour constituer un élément moteur central du lycée et en assurer les
circulations.
L’atrium vient prendre sa place dans le vide actuel. Un lieu en apparence sans qualités, dont on sent l’artificialité de la butte, dont le traitement, avec ses murets épars, ses ventilations, ses dénivelés désordonnés, relève plus de l’édicule technique que du centre d’articulation des lycées. Et pourtant, il suffit que la sonnerie retentisse au moment de l’intercours, que les élèves et les enseignants se mettent à affluer dans un flot continu pour que ce lieu s’anime instantanément et prenne vie.
L’atrium, par un chemin continu de coursives qui relient dans une large mouvement circulaire tous les bâtiments, vient donner une forme à ce vide, lui offrir un contenant pour en dégager toute la force. Tel le cœur, l’atrium va jouer le rôle d’un organe fonctionnel chargé d’ordonner les circulations, de créer de nouveaux liens, de relier, unifier et signifier. La fonction vitale de ce nouvel espace dépasse ainsi largement sa simple fonctionnalité et acquiert dans un même temps une dimension hautement symbolique : l’atrium comme centre de vie, comme lieu de contact, de mise en commun.
L’atrium, joue aussi un rôle essentiel de rééquilibrage global du site. Son emplacement au sein de l’ensemble architectural constitué se retrouve à la croisée des flux intérieurs mais aussi extérieurs. Outre les réponses qu’il apportera aux attentes programmatiques des circulations intérieures et sa capacité à accueillir de nouveaux espaces, le succès de l’atrium tient à la symbiose et à la discussion qu’il sera en mesure d’établir avec le parc.
Pour accéder à l’atrium, il faut longer un front bâti de près de 150 mètres de long qui sépare de façon radicale l’avant, l’accès côté rue, et l’arrière du site qui se prolonge vers le parc.
L’atrium ne doit pas fermer, ni arrêter cet axe de circulation mais doit rester traversant, doit apporter un souffle, une fluidité à cet endroit précis, à la jonction des deux côtés du site. L’intérieur de l’atrium est un milieu qui dialogue avec le paysage et l’ensemble du site et qui vit au rythme des saisons.
Son enveloppe de verre, signe de modernité, offre une matérialité différente des autres bâtiments et permet d’offrir une forte identité architecturale à l’atrium, de marquer un signal fort de l’accueil, tout en permettant de préserver ce passage visuel et cette respiration dans le front bâti de près de 350 mètres de long qui scinde en deux le site.
Ainsi, ce grand volume en verre, ce grand volume de verre en prise avec le tissu architectural existant et avec les éléments (l’eau des sources, le grand parc, le ciel) forme naturellement, avec la grande chapelle du XXe, le château et sa petite chapelle, un tryptique qui structure le site.
L’atrium, un outil de connexion, de convergence et de passage au service de la pédagogie et du partage
Arrivée et traitement paysager : signaler, inviter, encadrer.
L’accès des lycées par sa façade en verre et la légère inflexion de son toit se laisse apercevoir et invite au passage dès la porte du site.
Allées d’arbres et miroir d’eau vont constituer un trait d’union entre l’atrium et l’hétérogénéité architecturale alentour :
– la longue avenue de plus de 150 mètres qui longe le bâtiment B2-B3 est jalonnée par une allée d’arbre, qui vient rythmer et encadrer le chemin d’accès jusqu’à l’atrium. Un marquage symbolique guide le chemin et se prolonge sur le sol de l’atrium vers le haut du site
– à droite de l’entrée de l’atrium, un long miroir d’eau borde les sheds du bâtiment B10 sur toute leur longueur et matérialise la présence des sources qui émergent sous l’atrium. Ce bassin est lui aussi longé d’une allée d’arbres qui se reflètent dans l’eau. Ce prolongement végétal avec les arbres de l’avenue permet d’unifier les abords de l’atrium et d’atténuer l’arrivée trop frontale sur les sheds.
Enveloppe, volumétrie et rapport
à l’existant : délicatesse, mesure
et sobriété.
L’atrium est un bâtiment dont l’enveloppe est en verre ; un bâtiment tendu entre ses avoisinants. Très ouvert et très poreux à son environnement, sa nature, sa matérialité est différente de l’existant, ce qui lui permet de produire un appel visuel évident, fort, chargé d’inviter, d’unifier.
L’atrium n’est pas un bâtiment qui vient s’ajouter à l’ensemble architectural disparate du site. Ce n’est pas un bâtiment ostentatoire au contraire un bâtiment qui tire sa force et son identité de sa sobriété et du mouvement de vie qu’il sait capter et fluidifier.
C’est un bâtiment dont le rôle est de se fondre dans l’existant pour en faciliter le fonctionnement, un bâtiment essentiel qui doit redistribuer les circulations de l’ensemble du site.
L’entrée du lycée,
un seuil sur l’horizon du parc
La façade d’entrée à l’atrium émerge perpendiculairement au bâtiment B3. La façade d’entrée est en retrait par rapport à sa toiture afin de générer un grand auvent, espace de transition entre l’extérieur et l’intérieur de l’atrium.
On pénètre dans l’atrium comme sur une place italienne : ce n’est qu’une fois sous le auvent de l’entrée que l’espace se découvre et met en scène le volume monumental de l’atrium qui s’ouvre sur le dégagement du parc et les cours des lycées : une place basse se dessine, qui annonce avec elle une place haute, fenêtre sur l’horizon paysagé du parc.
La place basse
et l’espace d’exposition
Sur la place basse, les gradins invitent le regard naturellement vers la place haute à laquelle on peut accéder par une rampe à pente douce, ou par un escalier.
Sur cette place basse, tous les chemins possibles aux espaces adjacents apparaissent de manière claire et très lisible. L’espace au sol est libéré sous le foyer (qui a été aménagé aux niveaux 1 et 2). Les façades intérieures du foyer sont inclinées en plan libèrent le volume et donnent une direction vers le parc, le grand couloir des gymnases et du cinéclub .
L’accueil est installé dans le prolongement de l’avenue, sous le foyer et devant la façade du bâtiment B11. Sa position est stratégique : elle embrasse tout le volume de l’atrium fait face à toute la longueur de l’avenue.
De cette place basse on accède directement à tous les lycées. On peut d’une part rentrer dans les bâtiments B2 et B3 et accéder aux circulations verticales existantes, prolongées jusqu’au niveau de ce premier seuil de l’atrium. Un ascenseur installé dans l’épaisseur de B3 est également accessible depuis la place basse.
Le grand couloir des gymnases et du cinéclub se prolonge droit jusqu’à la limite de l’atrium et est accessible par un sas, qui offre également une sortie directement sur l’extérieur, vers la venelle d’accès à la cour du lycée professionnel.
La place basse est généreuse. Elle accueille les expositions, la cafeteria, la bagagerie etc.
Les gradins, la rampe qui les longe sur la gauche, et l’escalier qui s’installe dans son épaisseur expriment un sol qui se déforme pour reprendre la topographie et permettent d’accéder à la place haute.
La rampe est un chemin plus doux, plus progressif, tandis que l’escalier est un chemin plus direct. Ces deux chemins se complètent et laissent le choix du passage. Les gradins accompagnent et bordent les deux montées. On peut s’asseoir, se poser au bord de la rampe, le long de la montée, ou s’installer de manière plus durable dans les gradins. Ceux-ci offrent une assise pour environ 500 personnes, qui est complétée par une utilisation possible de la place haute qui joue le rôle de couronnement de ces gradins. Pendant une conférence ou un événement, on peut également s’installer sur les coursives, en balcon sur l’atrium et la scène installée sur la place basse.
La place haute
Cette place est généreuse et s’étire tout le long de la façade vers le parc. Elle fait le lien avec les cours du lycée et le parc. Elle se prolonge le long de la façade vers l’accès au collège avec une légère pente qui se poursuit vers l’accès au niveau 1 du bâtiment B3 (espace enseignant et administration et cage d’escalier intérieur d’accès aux niveaux 2 et 3 des secondes).
Les coursives
Les coursives mettent en place un chemin continu à faible pente (<5%) qui part du bas de la rampe, longe les gradins, accède à la place haute, puis relie successivement tous les niveaux des bâtiments B3 et B8, en passant également par les deux niveaux du nouveau foyer. Ce chemin continu constitue une ample spirale qui longe les bâtiments et les nouvelles façades sur rue et sur le parc.
Le foyer
Le foyer, espace dédié aux élèves, est constitué de deux niveaux, accessibles chacun par les coursives depuis les deux bâtiments B3 et B8, et par un escalier qui offre un trajet plus direct entre les deux niveaux de coursive.
Le sol sous le foyer est libéré et permet un prolongement de l’avenue sou le foyer, jusqu’à l’accueil situé sur la place basse.
La façade du bâtiment shed B10 est accessible le long de l’avenue, se prolonge sous le foyer et ouvre directement sur l’atrium également. En plan, la façade extérieure du foyer est décalée de l’épaisseur du promontoire d’accès au B10. Ainsi le bâtiment B10 profite à la fois de la lumière zénithale de la lumière de l’atrium.
La géométrie de la façade intérieure des deux niveaux de foyer s’inscrit dans la séquence d’entrée et d’accès à l’atrium, et libère un volume libre toute hauteur associé au passage et qui permet à l’atrium d’être traversant entre la rue et le parc.
La coursive qui longe le foyer se pose en balcon sur le centre de l’atrium.
Les circulations verticales
Les systèmes de dessertes verticales du bâtiment B3 et du bâtiment B8 sont conservés. L’escalier en cloisonné du bâtiment B3 est prolongé jusqu’au niveau du sol de la place basse. L’ascenseur du B8 est conservé et accessible depuis les sas qui s’organisent à chaque niveau dans l’épaisseur du bâtiment existant. Un nouvel ascenseur, qui dessert les 4 niveaux du B3 est installé dans l’épaisseur du bâtiment B3, et est accessible directement depuis les coursives et le sol de la place basse.
Rencontre
L’atrium appartient à tous. Tous les utilisateurs vont s’y croiser, s’y rencontrer, tous les âges, les élèves et les enseignants. C’est un espace d’échange. Qui se remplit de conversations
Pédagogie et rôle éducatif
L’atrium est un espace dédié à la communication et à l’expression. C’est un endroit d’exposition de tout ce qui se fait dans l’établissement, une vitrine des travaux de l’école. La place basse, l’espace d’exposition et la zone située sous le foyer pourront être annexés pour des projets ou workshop.
Bien être
L’atrium est un espace de décompression, après ou entre les cours. L’atrium par son volume, sa matérialité et son ambiance est un endroit apaisant, baigné de lumière avec une vue directe sur le parc.
Ambiances – milieu
La lumière joue un rôle essentiel, tout comme la maîtrise de l’ambiance sonore : L’atrium est connecté à son environnement. Le ciel se laisse voir, est filtré par cette toiture en partie vitrée et les façades qui ouvrent sur la rue et le parc. Les lumières indirectes et filtrées rendent l’espace changeant en osmose avec l’environnement.
Structure, toiture et façades
La toiture de l’atrium est un grand filtre avec le ciel et l’environnement extérieur. La toiture est haute et jamais pesante, et est un outil de maîtrise de l’environnement et de l’ambiance intérieure.
Elle est constituée d’éléments structurels autonomes, mais crée un ensemble unitaire, qui accompagne la traversée vers les cours du lycée et le parc et couvre l’espace en laissant des vues sur le ciel.
La structure est simple et légère et vient s’appuyer sur les deux façades se faisant face. Elle est constituée de trois travées de poutres et demi-portiques parallèles, qui se décalent en hauteur pour assumer la différence de topographie, ne pas obérer les ouvertures des bâtiments existants et libérer l’espace nécessaire pour le passage de la coursive d’accès au niveau 2.
Ces poutres et demi-portiques sont reliés par des membrures hautes et basses pour constituer deux poutres transversales. De cette manière, la faible portée des structures permet une grande légèreté et transparence de la toiture en s’accrochant délicatement aux façades.
Un système d’occultation, pour palier à l’effet de serre, organise un grand filtre en alternant les zones de plein (au dessus du foyer), de verre, et de semi occultations. L’orientation de ces brises soleil permet de limiter les lumières directes au zénith, en été, et laisse rentrer les lumières basses de l’hiver.
Les nervures de la toiture se prolongent en façade.
Coursives et gradins offrent un paysage intérieur à la fois de partage et fonctionnalité
Le son / acoustique
L’acoustique est maîtrisée. Elle attenue les bruits de foule, permet l’intimité des conversations, etc
Mais elle garde une qualité de réverbération, de manière à ce qu’on se sente aussi bien dans l’atrium à 500 que seul, dans une ambiance neutre, calme et recueillie.
La maitrise de la durée de réverbération est essentielle au confort acoustique de l’atrium, pour éviter le brouhaha et limiter le bruit de fond lors des activités des élèves, mais également pour assurer l’intelligibilité de la parole requise lors des différentes manifestations.
Pour limiter la réverbération dans l’atrium largement vitré, le traitement acoustique sera le suivant :
– Les parties opaques de la toiture seront absorbantes en sous-face avec une finition (micro)perforée ou analogue. Un arrangement de baffles acoustiques sera suspendu à la toiture. La collaboration entre l’acousticien et l’architecte, en cours de projet, permettra de proposer des variantes présentant une grande performance acoustique associée à une mise en valeur de l’espace architectural.
– Un faux plafond acoustique très performant sera mis en œuvre sous le foyer permet une ambiance particulièrement calme.
– Le dessous des passerelles sera traité avec calepinage de matériaux absorbants. Les murs existants du lycée qui deviennent des surfaces intérieures seront traités avec calepinage de matériaux absorbants.
– L’apport de végétation dans l’espace contribuera également au confort sonore.
La luminosité naturelle de l’atrium crée, depuis l’arrivée par la grande avenue, un halo qui appelle à rentrer. La toiture met en scène cette progression de la lumière par le jeu du filtre ds occultations. La façade d’entrée côté rue est en retrait et constitue un auvent extérieur au dessus de l’entrée. La lumière crée un effet d’appel vers le centre de l’atrium et vers le parc.
Lorsque la lumière baisse, l’éclairage est bas, lié à l’usage et aux circulations. Le volume apparaît dans un second plan et est résultant de ces usages. La mise en valeur est subtile, elle suggère sans monumentaliser l’enveloppe. La lumière semble venir de l’intérieur. Elle est indirecte, légère et accueillante. Elle est un signe dans la nuit, le matin tôt pour l’arrivée des élèves.
Approche environnementale
Espace symbolique qui découle du projet éducatif et pédagogique, l’atrium signifie l’ambition du lycée. Par sa structure, son enveloppe et son mode de fonctionnement, il se doit d’être vertueux et exemplaire sur le plan environnemental. Cette préoccupation organise la conception climatique de l’espace selon deux grands axes :
1. La recherche d’une grande sobriété énergétique: faibles besoins de chauffage, de refroidissement…
– isolation thermique adaptée (double vitrage performants, sas aux entrées et sorties)
– une protection solaire qui laisse rentrer le soleil l’hiver et le filtre l’été
– l’adaptation aux saisons : pendant les périodes les plus froides et les plus chaudes, c’est-à-dire environ 30 % de l’année, le volume est fermé, étanche et la ventilation est mécanique. En revanche, pendant les périodes tempérées, le volume est plus ouvert et la ventilation est naturelle,
2. La mise en œuvre d’une grande efficacité des systèmes et l’utilisation des énergies renouvelables.
– exploitation de la source située sous l’atrium: la production de chaleur et de froid sera réalisée par une Pompe à Chaleur (PAC) réversible eau / eau . Cette eau est aussi une source d’énergie renouvelable qui peut être utilisée en direct l’été pour rafraîchir les espaces de l’atrium et permet un coefficient de performance très élevé de la PAC et donc une réduction très forte des consommations par prélèvement de chaleur sur l’eau de source durant l’hiver.
– plancher chauffant – rafraîchissant basses températures sur la quasi-totalité du sol, permettant un grand confort dans la zone d’occupation
– un système à déplacement d’air avec soufflage à faible vitesse mais grand débit au niveau du sol et extraction en partie haute. Ce système ne fonctionnera que durant les périodes très froides ou très chaudes. L’avantage de ce système est de fonctionner en synthèse avec le plancher chauffant – rafraîchissant en privilégiant le confort dans la zone d’occupation.
– Eclairage leds
SSI & accessibilité PMR
Par ses dimensions, l’atrium n’est pas une atrium au sens de l’Instruction Technique 263 , ce qui impliquerait volume sous détection incendie, absence de potentiel calorifique dans le volume et dégagements donnant directement sur le volume intérieur non comptabilisés dans le nombre des dégagements réglementaires. Il conviendra de traiter ce volume en rue intérieur ou patio de façon à pouvoir utiliser cet espace en lieu de rencontre ou d’exposition. Cet atrium n’est pas un atrium au sens de la sécurité incendie
Cette définition est importante dans la cadre du projet car il va permettre de répondre aux attendus de cet espace.
Economie
Stratégie d’optimisation infrastructure/structure façade. Structure légère, fine. Fondations ponctuelles, structure autonome. Structure légère.